• Lundi 14 février…

            La beauté de ce jour l'apaise, elle est inspiré de Vos mots acérés, pareils à des flèches pénétrant son cœur comme Vous savez si bien le conter. Perception de ce toucher affectueux et tendre de mains apposées sur ses hanches, cadeau du songe des Votre plongeant, avides et délectables, sous ses cheveux pour en apprécier chaque mèche. Elle aime à dire qu'elle demeure la victime éperdue de Vos moues, et se trouve convaincue désormais d'être la proie de Votre envoûtement. Cependant elle se résigne  à être une victime digne et dévouée, amoureuse de Vos mots autant que Vous êtes l'esclave des siens. C'est la première fois que la Petite Princesse ressent tant de sensations au cœur de sa poitrine écrasée, des sentiments dissimulés avec toute la pudeur dont elle peut et sait faire preuve, d'autres exaltés car il incombe de Vous assurer de ces émotions que Vous suscitez. 
                Neuf heures et trente minutes d'un voyage d'apparence éphémère qui fut pourtant le plus interminable qu'elle eût jamais entrepris...  L'éternité avez Vous écrit ; les minutes pourtant s'éloignent et elles ne sont bientôt que le souvenir de l'instant passé et révolu... Mais l'infini n'a pas de limites et ne possède de chronomètre, il n'est pas utile de se battre pour chaque seconde, il faut vivre pleinement les blancs, eux aussi chargés de sens... Alors elle les a aimé, toutes ces secondes échappées, marques ostensibles d'un terme de ces sons, Votre voix, de ces gestes dissimulés par l'éloignement.
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                Seuls témoins de ce voyage achevé : des bibelots furtifs vagabondant sur des étagères vides. L'usure du temps ne pourra détruire le souvenir de vos lectures philosophiques et de vos poèmes oubliés dans un tiroir désuet, néanmoins dignes de toutes Vos fiertés.
                Cœur épris lors d'une fête dont elle tient une critique assidue ; exemple des ratés et des pièges à « cons » de la société... Preuve rapide d'un amour, pas enchaîné et léger sur les pavés alignés blancs et ocres, envolée de pigeons trop hâtive. La Petite Princesse ne les a pas approchés et déjà ils s'éloignent. Rêve si concret d'être à son tour poursuivie sur la place de la belle Ville ensoleillé, enveloppée de deux mains tendrement « homme »... Pour ce jour ou pour un autre pourvu qu'il s'inscrive comme un des meilleurs... Aspiration au bonheur total et exclusif d'un homme dont le seul souci demeurerait les rires de la Petite Princesse...
                Alors pour cette excursion au pays du rêve de la Petite Princesse, gamine perdue au milieu de la place courant au travers des oiseaux égarés ; pour ce sentiment d'être un brin de ces petites choses uniques et convoitées, merci...

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